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On sait peu de choses de Renée Dunan. Elle n’a pas laissé de mémoires, et sa correspondance, loin d'être rare, est malheureusement éparpillée.
Elle serait née à Avignon en 1892 dans une famille d’industriels et est décédée en 1936. Après des études chez les religieuses et avant de devenir journaliste, elle aurait travaillé dans des bureaux puis aurait beaucoup voyagé.
Féministe, elle fut anarchiste, naturiste et pacifiste. Dadaïste, elle fut en relation avec André Breton, Philippe Soupault, Louis Aragon, Paul Éluard, Francis Picabia.
Elle a écrit une cinquantaine d’ouvrages sur une courte période, l’essentiel de ses écrits ayant été édité entre 1922 et 1934 (jusqu’à huit titres par an). Les genres de ses romans sont variés : érotisme, aventures, historique, policier, psychologique, ésotérique, fantastique, science-fiction et récits préhistoriques.
Elle a publié des nouvelles dans des revues comme Les Œuvres libres et collaboré à au moins deux numéros de L’En-dehors, la revue anarchiste individualiste d’E. Armand. En 1928, « Le nudisme, revendication révolutionnaire ? » et, en 1933, « Le nudisme et la moralité ». Elle a écrit un essai sur l’écrivain René Boylesve et collaboré au Crapouillot ainsi qu'au journal humoristique pour hommes Le Sourire.
Renée Dunan a publié sous de nombreux pseudonymes : Louise Dormienne, M. de Steinthal, Chiquita, Ethel Mac Singh, Luce Borromée, Laure Héron, Ky, A.-R. Layssa (peut-être E.-L. Loayssa ?), Esther Sybra, Georges Damian, Léa Saint-Didier, William Stafford (liste non exhaustive).