Je m’appelle Norah, et je n’ai rien d’une artiste, encore moins d’une romancière. 
Il y a peu, j’étais encore doctorante en sciences humaines, absorbée par des recherches portant sur le genre et les rapports de domination structurant l’espace social. Sujet à la mode me direz-vous ? J’en conviens. Mais il me passionnait. Ainsi, c’est dans un cadre institutionnel que je fus amenée à conduire une série d’entretiens avec des femmes de tous âges et de tous horizons. Ces dernières achevèrent de me convaincre du caractère essentiel de la vie intime. Véritable ressort de la vie sociale. Facteur déterminant de l’espace du dedans. Objet de curiosité comme d’expression artistique, le sexe était partout. Ce qui se passait dans les alcôves méritait indiscutablement l’attention des chercheurs. Le sujet avait beau être en panne de légitimité – par un réflexe sans doute hérité de l’horizon moral judéo-chrétien – il méritait que l’on s’y attarde.
Je reviendrai peut-être sur les raisons qui m’ont fait mettre un terme à mes recherches et à ma collaboration étroite avec le Professeur P***. […]

Sa première fois, inoubliable ! surtout quand il y a le soleil grec et la Méditerranée pour décor. Hélène finit l’été femme, elle l’avait commencé fille. La découverte est merveilleuse, son pucelage abandonné avec une joie glorieuse.